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2024 : Les Barracudas

Les champions de France ne sont pas rassasiés, comme en témoigne leur coach, Owen Ozanich, qui veut tout gagner cette saison. Derniers articles sur les huit équipes de Division 1.

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BTVF : Quels vont être les objectifs du champion de France en 2024 ?

Le premier objectif c’est de conserver le titre. Mais chronologiquement, on veut d’abord gagner le challenge, puis ensuite la Coupe d’Europe. On a pas mal de lanceurs, on a de bonnes chances de réussir le triplé. A plus long terme, on veut être le premier club français à être champion d’Europe. On garde ça dans un coin de notre tête.

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BTVF : Quel a été le recrutement à l’intersaison ?

Déjà nous voulions faire revenir Kevin Canelon et Daniel Gosselin, c’est chose faite. Nous pourrons aussi compter sur le très expérimenté lanceur vénézuélien Fernando Bello, qui a évolué dans l’organisation des Blue Jays. Il était déjà à Montpellier, il a même joué en DH, mais vraiment, il va nous renforcer très utilement. A l’arrêt court, en plus d’Oscar Bustamante qui nous rejoindra plus tard, nous avons fait venir l’Australien Riley Spring, qui a quelques matches en ABL. Il a frappé un home-run à son premier passage au bâton en match de présaison ! Au-delà du recrutement, ce qui importe surtout c’est d’avoir de la profondeur, du talent. Quand quelqu’un est blessé, absent, ou quitte le club, un autre est capable de prendre sa place. Tout le monde est prêt.

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BTVF : Est-ce que dans la rotation, on va retrouver aussi un certain Owen Ozanich, le vainqueur du match 5 de la dernière finale ?

Je me suis en effet pour revenir comme lanceur. J’ai deux buts : bien sûr, cette saison, avec les Barracudas, et aussi 2025. Il y aura en mars prochain le qualifier de la World Baseball Classic. Et je pense que si je reste en forme, je peux faire partie de l’aventure.

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BTVF : Puisqu’on est sur les lanceurs, peux-tu nous parler de la révélation de l’année dernière, Ben Couvreur ?

Il est vraiment incroyable. Tu ne sais pas si c’est son talent ou ses résultats qui nous surprennent le plus… Chaque fois qu’il lance, on a l’impression qu’il s’améliore. Il n’y a aucune situation qui parait trop compliquée pour lui. Depuis un match au Challenge contre Rouen où il s’est fait un peu frapper, il a décollé. Il fait preuve d’une maturité hors norme, il se comporte comme un vétéran de 26-27 ans, c’est peut-être ça qui est le plus impressionnant. Ce que j’ai remarqué ce printemps, c’est que tout est encore meilleur chez lui, il est plus précis, il lance plus fort, il est plus explosif, on s’attend vraiment à une bonne saison de sa part. On va bien gérer ses manches et son nombre de lancers pour éviter les blessures et la fatigue. Je suis en communication constante avec Keino Perez au pôle France et on surveille de très près.

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BTVF : Est-ce que tu penses que la mise en place des JFL est une bonne chose ?

Oui, c’est une bonne idée, surtout sur le long terme. Ce sera peut-être un peu plus compliqué cette saison, mais au moins les clubs seront obligés de former des lanceurs. Ils n’auront plus le choix et ne pourront plus dépendre de lanceurs étrangers. Ça va créer une émulation positive.

BTVF : Est-ce que les JFL vont changer la politique de formation du club ?

Il y a déjà un grand changement avec le départ de Jean-Michel Mayeur du club et du pôle espoirs. Nous sommes en train de mettre en place sa succession, et ce n’est pas facile de passer après lui. Adrien Guyot et des joueurs du club Élite vont être mobilisés. Avec l’appui de Giovanni Ouin, je vais travailler fort avec les lanceurs du club pour former encore plus de talents français.

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BTVF : Tu as vécu ta première saison comme manager. Quelles sont tes impressions de cette expérience ?

Ce qui est sans doute le plus difficile c’est tout l’aspect administratif et les déplacements à gérer. Mais heureusement j’ai un excellent staff autour de moi qui m’aide pour que tout se passe bien. Sur le terrain, j’ai eu la chance de travailler avec des coaches exceptionnels comme Robin Roy, Keino Perez, Éric Gagné, Bruce Bochy, j’essaie de prendre un peu de chacun d’entre eux pour construire mon propre style. Je me considère comme un « player coach », je suis très honnête avec les joueurs, sur mes attentes et mes objectifs.

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BTVF : Pour finir, quels sont tes principaux adversaires ?

Je vois bien Rouen rebondir, ils ont fait un bon recrutement, ils accueillent le Challenge, ils devraient faire une bonne saison. Sénart sera solide aussi, je le sais d’autant mieux qu’ils ont recruté quatre de nos joueurs. Les Templiers sont toujours assez forts.

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