Mission accomplie

France 2 – Autriche 0. Mission accomplie pour les deux clubs français lors de la première journée de la Coupe d’Europe. La logique a été respectée, et Cougars comme Barracudas peuvent toujours rêver aux demi-finales.

Tôt le matin, Montigny a réussi sa chasse aux canards en s’imposant 4-0 contre les Diving Ducks de Wiener-Neustadt. Pour une fois, Yorfrank Lopez a eu un peu d’air, un peu de soutien offensif, ce qui lui a permis de lancer avec un peu moins de pression après la poussée de 4 points de son attaque en 3è manche. Le Vénézuélien a été égal à lui-même, ne concédant que 5 hits, 3 buts sur balles et lançant 10 strike-outs. Il n’a jamais vraiment été mis en danger, hormis une petite alerte en 2ème manche (2 buts sur balles concédés), qui s’est circonscrite sur un double-jeu. Ce fut plus tranquille par la suite, avec quelques coups-sûrs éparpillés ici et là, mais sans véritable danger.

Si les Cougars se sont imposés, ce n’est pas sans laisser encore quelques inquiétudes sur leur puissance offensive. La poussée de 4 points s’est appuyée sur les largesses de la défense et du pitching autrichien : un hit-by-pitch, deux erreurs, deux buts sur balles dont un à bases pleines. On a retrouvé à la manœuvre avec deux hits Dylan Mayeux, qui est vraiment l’âme de cette équipe, Warren Coopman, dont la présence est vraiment importante au sein du line-up et Felipe Lot, qui a fait oublier un début de saison difficile.

C’est bien d’avoir su capitaliser contre « l’as » (les guillemets ne sont pas superflus) de la rotation des Canards, c’est plus inquiétant d’avoir été muets pendant 5 manches (3 hits, un BB) contre un lanceur dont l’ERA en championnat autrichien est supérieure à 8. Mais l’essentiel est fait, et Montigny se reposera demain avant de passer un test d’un autre calibre jeudi contre les Marlins.

Les impressions de Dylan mayeux :

Une bonne énergie de tout le monde les exécutions ont été réalisées.
On prend un second souffle et ça fait du bien de gagner !
On va continuer à tout donner dans cette compétition pour aller jusqu’a notre objectif

Les hommes de Tenerife n’ont pas fait dans la dentelle, comme on pouvait s’y attendre, contre Karlovac. Un mercy-rule sans bavure de 11-0, avec au moins un coup-sûr pour tous les frappeurs de l’alignement. Quand l’attaque des champions d’Espagne se met à tourner, elle est très difficile à arrêter. Mais ce match ne sera pas vraiment décisif pour Montigny qui jouera plus probablement sa qualification pour les demi-finales contre les croates.

Les Barracudas ont fait le travail, et surtout ont permis d’économiser un peu le bras de Canelon, qui a pu sortir après cinq manches et une avance de 7-0, et seulement 61 pitches à son actif. Il pourra revenir ce week-end dans les matches décisifs, c’est une excellente nouvelle. Il n’y a pas eu vraiment de suspens, et Montpellier a su être décisif dès la première manche, après deux retraits, en marquant deux points sur un hit de Rodriguez et une erreur défensive des Viennois. Après deux manches un peu plus calmes, l’attaque de Montpellier a scoré dans tous les innings à partir de la 4è manche, avec en point d’orgue en 8ème manche les HR back-to-back de Rodriguez et d’Antonac. L’ancien porte-couleurs de l’organisation des Phillies a été une nouvelle fois très impressionnant au bâton, avec une performance de 4 en 5 et 4 points produits. Il ne lui a manqué qu’un triple pour signer un carrousel. Les frappeurs 4-5-6 de l’alignement choisi par coach Ozanich (Kovacs / Rodriguez / Antonac) ont d’ailleurs cogné 9 des 13 hits de leur équipe et produit 7 points. Hormis la sortie difficile de Quentin Scheurer qui n’a pu affronter que 6 frappeurs et n’en retirer qu’un seul, la journée a été parfaite pour Montpellier.

Les impressions d’Owen Ozanich :

En effet, gros match demain, on voit ce match presque comme un « must-win »

On a vraiment pris des bons at bats aujourd’hui, puis Kevin Canelon constant comme toujours. Une releve importante de Scheurer et Deleau qui preserve Gosselin, Polit et Antonac pour la suite.

Il faudra qu’elle le soit tout autant ce matin pour un match qui ressemble à un quart de finale contre les Deurne Spartans. Des Belges au fort accent espagnol avec leur cohorte de joueurs ayant plus ou moins goûté aux ligues mineures, les Vénézuéliens Arguinzones, Bustamante, Gerdel, Polanco ou les Cubains (naturalisés belges) Larrinage et Reina. Ce n’est jamais facile pour l’équipe nationale ou les clubs d’affronter les Belges, le match de demain risque de confirmer cet adage. Mais si l’attaque des Barracudas reste à fond, tous les espoirs sont permis.