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France Baseball Laurent Geffroy

BTVF : Qui êtes-vous Laurent Geffroy ?

L.G : Je suis fan de baseball et spécialiste Web. J’ai commencé à jouer au lancement du club de Montigny le Bretonneux en 1988, puis j’ai progressé en rejoignant le Puc en 1992 (équipe N1B en 92 et 93 et équipe N1A, l’actuelle D1 en 95 et 96).

BTVF : Qui êtes-vous Laurent Geffroy ?

L.G : Je suis fan de baseball et spécialiste Web. J’ai commencé à jouer au lancement du club de Montigny le Bretonneux en 1988, puis j’ai progressé en rejoignant le Puc en 1992 (équipe N1B en 92 et 93 et équipe N1A, l’actuelle D1 en 95 et 96).

J’ai connu le baseball sur des terrains de football ou des terrains vagues, le baseball sans réel uniforme, les Boucaniers quand ils s’appelaient encore les Ocean Cubs et leur belle réputation, M Yoshida au Puc, de beaux Spring Trainings à Cocoa Beach, la construction du terrain de Montigny et son ascension dans le haut niveau.

J’ai eu l’occasion d’être le lanceur partant du premier match de Montigny en D1 en 1994 lors de l’entente avec le BCF.

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Premier lancer en D1A, Mars 1994 vs Nice Université Club

Revenu aux sources en 1997, j’ai aussi fait partie de la belle aventure de 1999 avec Montigny en Elite.
Comme tous les joueurs français, la vie professionnelle l’emporte sur notre engagement à haut niveau et j’ai arrêté en 2001, avec une courte reprise en 2011.

C’est en 1995 que je créé le premier site internet des Cougars de Montigny que l’on s’échange par disquette ! Et puis les premières offres d’hébergement Web gratuites sont arrivés et c’est en 1997 que le site a été mis en ligne

Et puis le site a évolué au fur et à mesure, jusqu’à présenté en 1999 une réelle application Web où les coaches pouvaient saisir en ligne les résultats des matches et les statistiques qui étaient alors visibles immédiatement, avec un module d’analyses et de records ainsi qu’une synchronisation sur Palm Pilot, l’ancêtre du smartphone. C’est mon travail de bénévole qui m’a servi de carte de visite pour démarrer ma carrière dans le développement Web. Et puis 2 enfants, un travail prenant, j’ai laissé la main aux équipes de Montigny qui ont poursuivi l’expérience Web des Cougars.

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Fin de saison 1996, Puc

BTVF : En 2010, vous lancez un site www.francebaseball.com, quelles ont été les motivations de départ ?

L.G. : A la fin des années 90, il existait les anneaux, sortes de pages qui recensaient des sites Web sur un sujet bien précis. Avec le Webmaster des Teddy Bears de Cergy nous avions lancé l’anneau Francophone de Baseball Softball.

Et puis, je remarquais les efforts des différentes clubs pour construire des sites internet complets avec de l’actualité qui commençait à se structurer. Le site fédéral n’était pas si étoffé qu’aujourd’hui et je me disais qu’il manquait un point d’accès pour tous ceux qui voulaient s’informer sur le baseball en France ou trouver un club.

C’est la raison pour laquelle j’ai créé www.francebaseball.com. Avec tout d’abord un moteur de recherche de clubs et de terrains, mais surtout ce site se devait être un relais de toutes les communications des clubs sur leurs sites propres, Youtube ou Camaleo avec une intégration Facebook pour montrer à vos amis quelles équipes vous souteniez. C’était aussi un moyen de suivre les scores des matches Elite.
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Site des cougars de Montigny – 1997

La manière dont il était conçu nécessitait peu de temps mais impliquait du suivi pour mettre à jour les données. Malheureusement, ces 3 dernières années, j’ai consacré peu de temps et le site a commencé à être moins attractif, jusqu’à la refonte totale de novembre dernier !

BTVF : 11 ans plus tard, vous avez suivi de nombreux évènements de baseball en France, que retenez-vous de cette décennie ?

L.G. : Je suis réellement impressionné par le sérieux et l’engagement de nombreux clubs à fournir du contenu riche sur le web, via les sites internet mais surtout par la réalisation de live des différentes rencontres.

Il faut vraiment saluer ces initiatives couteuses et le professionnalisme des bénévoles. J’étais loin de penser pouvoir suivre un match français tranquillement sur mon canapé.

Nous n’avons pas un énorme vivier en France de personnes qui s’intéressent au baseball, mais ceux qui font tourner les clubs, encadrent les jeunes, réalisent des direct, font des émissions ou écrivent sur ce magnifique sport sont de vrais mordus, des passionnés et des amoureux du baseball.

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Challenge de France 2015

BTVF : Aujourd’hui, l’actualité baseball et des autres sports connexes commence à mieux être relayé par différentes médias, comment avez-vous souhaitez les accompagner ?

L.G. : C’est justement le sens de www.francebaseball.com : relayer les contenus. Le site fédéral est déjà bien fourni et les actions de communications autour du baseball sont multiples : sites de clubs, live, podcasts, blogs. Mon objectif est avant tout de les mettre en valeur, sans aucune contrepartie. Vous remarquerez que vous n’avez pas à accepter de cookies sur www.francebaseball.com car il n’y a aucune publicité, ni le moindre suivi de vos clicks.

Du contenu, mis en forme, la possibilité de connaître les retransmissions en direct et les suivre facilement, découvrir peut être un peu mieux les statistiques mises en ligne par la fédération.

BTVF : Au vu de votre expérience, que pensez vous qu’il faille faire pour que le baseball en France continue de se développer ?

L.G. : Ce sport a tout pour séduire notre jeunesse : c’est une belle école de la vie, remplie de dépassement de soi, d’apprentissage de l’échec et de camaraderie ; c’est un uniforme plutôt classe et de rencontres qui peuvent marquer à jamais.

Il manque ce déclic dans les collèges et lycées pour faire découvrir le baseball. Le Baseball5 peut être une belle porte d’entrée je pense.

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Avec Owen Ozanish, finales D1 2018

BTVF : Que pouvons-nous vous souhaitez ?

L.G. : Que je trouve du temps pour continuer l’évolution du site ; j’aimerai avancer sur le suivi des statistiques par équipe et individuelles, mais aussi mettre en avant les résultats de D2.

Je suis toujours à trainer vers Montigny à l’affut de beaux matches et retrouver les anciens, à causer du bon vieux temps où nos genoux nous permettaient de croire que l’on pouvait jouer éternellement !

Propos recueilli par Didier CANNIOUX

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