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D1 – Stade Toulousain

Avec un bilan de six victoires et 10 défaites en saison régulière, le Stade Toulousain Baseball (STB) a raté les éliminatoires par une assez large marge en 2021 et a terminé 7e du championnat sur 11 équipes.

En d’autres termes, c’était vraiment une équipe du milieu du peloton, meilleure que certaines mais loin de percer dans l’échelon supérieur de la D1, surtout en matière d’attaque. Les Tigers, comme on les appelle aussi, avaient une moyenne au bâton par équipe de seulement .195 en 2021. Seul le Metz Cometz, un club qui n’a rejoint la D1 qu’en 2019, a fait pire à cet égard.

Et pourtant, les équipes adverses savent qu’il ne faut pas négliger Toulouse, et pour cause. Deux des victoires du STB sont survenues contre le Paris UC, dernier de leur groupe. Mais ils ont également mérité une surprise contre l’éventuel champion Huskies de Rouen, battu une fois les Lions de Savigny et battu deux fois les Cougars de Montigny.

À leur meilleur, les Tigers peuvent défier à peu près n’importe qui, et leur meilleur signifie généralement avoir l’as Keivy Rojas, un ancien espoir des Phillies de Philadelphie, sur le monticule. Le Vénézuélien de 29 ans n’a remporté que deux victoires (contre quatre défaites), mais avait une ERA de 1.96 (la meilleure de l’équipe) et une « opponents’ batting average » (moyenne au bâton des adversaires) de .165, le plus bas de toute la ligue.

La bonne nouvelle pour Toulouse est que Rojas est de retour cette saison, tout comme son compatriote vénézuélien John Will García. Ils ont également recruté Kenny Esposito, un lanceur de relève qui a joué pour Montpellier l’an dernier. Et d’ici la fin mai, la rotation recevra un nouvel élan lorsque Mathias LaCombe reviendra de sa première année au Cochise College, en Arizona.

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Le manager de l’équipe, Tito Sánchez de la République dominicaine, admet qu’il se concentre principalement sur la défense. Mais le club cherche aussi à améliorer sa frappe.

L’arrivée du receveur Nolan Soliveres, de retour en France après avoir joué au baseball universitaire aux États-Unis, devrait aider à cet égard, tout comme le recrutement d’une paire de jeunes Espagnols – un receveur et un joueur de champ intérieur – qui a joué auparavant dans la ligue espagnole.

Gardez également un œil sur le développement d’Estarlin Richards, qui fréquente actuellement le Pôle France, l’académie nationale de baseball, basée à Toulouse.

Ce ne sera pas simple pour Toulouse, d’autant plus qu’il va changer de poule cette année. Pour la saison régulière, ils sont désormais regroupés avec Sénart (finaliste l’an dernier), Montpellier et La Rochelle, toutes équipes compétitives.

Chez les entraîneurs et les joueurs, pourtant, il y a une vraie volonté de s’améliorer, et là où il y a une volonté, comme on dit, il y a souvent moyen.

Benjamin Witte

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