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D1 – Montpellier Barracudas

Demandez aux entraîneurs de Montpellier et ils vous diront que leur objectif est de gagner un titre de D1 chaque année.

Mais cela n’a jamais été aussi vrai qu’en 2021, lorsque les Barracudas ont commencé la saison avec 16 victoires consécutives. Peu de temps après, ils ont remporté le Challenge de France face aux Huskies de Rouen.

La confiance de l’équipe reposait en grande partie sur les épaules de son trio de lanceurs vedettes : Owen Ozanich, Kevin Canelón et Erly Casanova. Et pour cause, car avoir une rotation de ce calibre est une vraie rareté dans le baseball français.

L’élan a semblé tourner encore plus en leur faveur lorsque Ariel Soriano, l’un des frappeurs les plus électriques de la D1, a rejoint l’équipe à la mi-saison après s’être séparé des Sénart Templiers, le principal rival de Montpellier dans le groupe B.

Mais les Barracudas avaient aussi un talon d’Achille, il s’est avéré, en ce qui concerne la disponibilité des joueurs.

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Les blessures étaient un problème. Plus compliqué encore est le fait que tant de leurs jeunes stars françaises jouent au baseball universitaire aux États-Unis et étaient donc absentes pour les éliminatoires, qui ont commencé tard en raison de la situation COVID.

Incapable de faire grand-chose du côté offensif, Montpellier a perdu sa série de demi-finales contre les Huskies de Rouen (1 match à 3). Les quatre matchs ont été extrêmement serrés. Que Soriano, autorisé à jouer dans les deux premiers matchs mais mis à l’écart, sur un point technique, après cela, n’a pas arrangé les choses.

La défaite a été une pilule amère à avaler pour les Barracudas. Mais c’est aussi une source de motivation pour la nouvelle saison. L’équipe a le sentiment d’avoir des affaires inachevées à gérer et est convaincue qu’elle dispose du personnel nécessaire pour faire le travail.

Les trois as de Montpellier ont tous accepté de revenir. Canelon a 28 ans, et Ozanich et Casanova ont tous deux plus de 30 ans, donc la fatigue pourrait être un facteur. Mais ils ont des décennies d’expérience entre eux et des tas de talents.

Soriano est de retour aussi, et disponible cette fois à partir de la journée d’ouverture. Non seulement cela, mais son frère aîné, Yudy Soriano, rejoindra également l’équipe.

Le club fait appel aussi à un ancien « slugger » de Georgetown University, Steve Anderson, des États-Unis; un joueur japonais nommé Kenjiro Sugiura, qui peut lancer et frapper; et Luís Delagu, originaire de la République dominicaine et qui a joué en septembre dernier pour l’équipe de France.

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Le problème de disponibilité est malheureusement quelque chose auquel le club devra à nouveau faire face. Pour cette saison, le contingent de joueurs montpelliérains des universités américaines – des gars comme Paolo Brossier, Ismail Pontiac, Mael Zan et Julian Monks – sera absent pour le début du championnat.

Mais avec un peu de chance, ils seront de retour en France en juin, et ce n’est peut-être que l’avantage dont Montpellier a besoin pour remporter son premier titre de D1 depuis 1995.

Benjamin Witte

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