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2024 : Les Cougars

Quelle saison pour les Cougars ! Le challenge de France, le 5è match de la finale… Pour poursuivre sur cette lancée, Montigny aura à sa tête Dylan Mayeux, lui qui connait parfaitement son club de toujours et comment faire pour gagner.

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BTVF : Qu’est-ce qui t’a donné envie de prendre le poste de manager des Cougars ?

Je suis un enfant du club… J’ai toujours connu Montigny, hormis un bref séjour de deux ans à Sénart. Je suis passé par toutes les catégories d’âge, et de plus je travaille au Comité départemental des Yvelines, comme responsable du développement. J’ai une vraie expérience sur différents aspects du baseball. Au sein des Cougars, je n’ai pas seulement été joueur, j’ai aussi toujours été impliqué dans la vie du club, pour dépanner, donner un coup de main, appuyer une action, aider… C’est passionnant, mais je pense qu’il était temps pour moi de me concentrer uniquement sur la D1, car c’est une lourde tâche. Je suis ravi que les dirigeants m’aient fait confiance pour que je puisse gérer tout seul l’équipe.

BTVF : Quel style de coach es-tu ?

Par définition, je suis assez proche des joueurs, que je côtoie depuis des années. J’ai des affinités avec tout le monde, ce qui peut avoir des aspects positifs ou négatifs. A moi de savoir faire la part de choses. J’avais déjà un rôle dans l’équipe, et j’ai le sentiment réel que le groupe est heureux de voir que je prends officiellement les commandes, après avoir été toujours impliqué dans le coaching. Au global, je suis quelqu’un de plutôt calme, ouvert, à l’écoute.

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BTVF : Parle-nous de la saison dernière. Elle fut vraiment magnifique pour les Cougars…

C’est un pur plaisir de voir se concrétiser des années d’efforts. Tout ce temps où nous avions le but de gagner, parce que c’est pour ça qu’on est sur un terrain, mais où nous savions que c’était difficile d’y parvenir. L’an dernier, on est allé au bout, sans avoir forcément toutes les ressources à notre disposition, avec des joueurs blessés ou indisponibles. C’est vraiment la façon la plus agréable de gagner !

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BTVF : Il y a un joueur qui a pris une part considérable dans vos succès, Yorfrank Lopez. Peux-tu nous dire quelques mots de lui ?

J’ai beaucoup d’affinités avec Yorfrank. On discute beaucoup, et c’est passionnant, car il connait le baseball sur le bout des doigts. Il sortait de saisons un peu plus compliquées, avec des blessures et sur le plan personnel aussi. Désormais, on a réussi à le mettre dans de bonnes conditions en dehors du terrain, il a son appartement, son boulot, il est parfaitement intégré à la vie française, et c’est bénéfique pour tout le monde !

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BTVF : Quels vont être tes objectifs pour cette saison ?

Évidemment le but ultime, c’est de tout gagner. Mais on va y aller marche après marche. D’abord, on vise les play-offs du championnat, les demi-finales du Challenge, et aussi de faire un bon résultat en Coupe d’Europe pour faire revenir la France dans le groupe A.
BTVF : C’est vraiment un défi important cette deuxième coupe d’Europe du club ?
Oui, je mise beaucoup sur cette compétition. On va se donner les moyens de réussir quelque chose de bien. On y réfléchit déjà, on se prépare, on sait que c’est un très gros challenge et qu’il faut être prêts. On va maximiser nos chances de faire un bon résultat et je pense qu’on a la possibilité d’y arriver.

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BTVF : Comment abordes-tu le nouveau règlement de JFL ?

Je pense que la grande majorité des clubs y est favorable. C’est une bonne chose de favoriser les joueurs français. Après, c’est la première année et il faut des ajustements. Je pense au cas de Kyllian Besoli, qui ne rentre pas dans les catégories JFL. C’est vraiment injuste pour lui, il se trouve en concurrence avec des joueurs étrangers alors qu’il est français. On a essayé d’engager le dialogue avec la Fédération, et j’espère qu’on parviendra à une solution, même si pour l’instant, cela ne bouge pas.

BTVF : Le passage à une poule unique de 8 équipes te satisfait ?

Je préfère en effet nettement ce format. Certes, c’est plus compliqué pour les déplacements, mais cela fait partie du jeu, du système. Il faut savoir faire des sacrifices. C’est bien mieux de pouvoir jouer contre tout le monde, et ça limite les surprises. Quand je repense à la finale de l’an dernier, nous n’avions affronté les Barracudas qu’une seule fois, au Challenge, et je crois qu’on a été un peu surpris par leurs joueurs, leurs lanceurs. Je ne cherche aucune excuse, je ne remets absolument pas la victoire de Montpellier en cause, bien sûr ! Je dis simplement que l’équilibre sportif est meilleur avec une poule de 8 équipes.

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BTVF : Quel est le recrutement des Cougars ?

On a fait signer un nouveau champ extérieur, Felipe Lot-Martins, qui jouait à La Rochelle. Il nous intéressait, car Rafael Jimenez nous avait dit qu’il allait prendre sa retraite sportive. Bon, il hésite un peu, il sera peut-être présent sur quelques temps forts de la saison. Au catch, on a recruté Nolan Soliveres, ce qui va nous permettre de soulager la charge de travail de Gabriel do Carmo et nous apporter de la puissance dans l’alignement. Et puis on accueille avec plaisir le retour de Warren Coopman. Il a envie de revenir depuis quelques temps, il se sent bien, il va nous renforcer dans l’infield. Sinon, on garde l’essentiel du groupe, Yorfrank en tête. Et puis je pense intégrer sur certains matches des jeunes de notre académie, j’ai vraiment la philosophie de faire jouer un maximum de français.

BTVF : Quelles sont les équipes que tu crains le plus ?

Après leur saison dernière, les Huskies seront dangereux. Ils savent rebondir et ils semblent avoir fait un très gros recrutement. Montpellier sera toujours là, comme chaque année. Du côté de Sénart, j’ai l’impression qu’ils sont plus dans un mode de rajeunissement.

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