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Jonathan Montas

Beaucoup d’hommes ont marqué et marquent par leurs aptitudes, leur charisme, leur personnalité, le championnat français. Notre baseball comme partout a ses « stars », ses étoiles montantes ou vieillissantes…
D’autres viennent d’une galaxie différente. Et on n’en parle peut-être pas assez. Laissez-nous vous présenter un joueur qui combine une somme impressionnnte des qualités indispensables pour « performer » dans ce sport si complexe qu’est le nôtre.

Jonathan Montas est sans aucun doute possible l’une des figures marquantes de la saison écoulée. C’est avec l’équipe des Cavigals de Nice que Jonathan a choisi d’évoluer, avec cette passion et cette foi puisée de la « herencia dominicana » qui le caractérise. Pour qui s’intéresse à ce joueur au caractère discret au physique à la « Guererro », ce qui frappe avant tout c’est sa présence. On en déduit rapidement, avant même le « playball » que le Dominicain n’est pas là pour regarder la balle passer.

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Photo: Montas derrière le marbre.

Un gabarit idéal pour cogner la balle, un bras de feu et les jambes toujours prêtes, Montas est un axe essentiel pour l’effectif niçois. A égalité avec Paz en saison régulière en terme de nombre de coup-sûrs (43) mais en seulement 24 « games » contre 27 pour Andy, le receveur des Cavigals se défini lui même comme une personne disciplinée, honnête et dévouée. Il fait partie de ceux qui dédient leur vie au baseball. Quand on l’intérroge, il confie: « J’ai toujours considéré le baseball, ma première passion, comme un moyen de me réaliser et de communiquer ma foi en ce qu’une équipe soudée peut produire, quoi qu’il advienne ». Il continue: « Ma carrière a été très réussie grâce à la « famille Cavigal », qui dès le premier jour m’a ouvert ses portes, je me suis senti comme chez moi ». « Je me sens à l’aise dans la mission qu’on m’a confiée et je fais toujours confiance en mon baseball car il est le fruit de beaucoup de travail. »

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Les Cavigals, assez chahutés durant le championnat, ont pu compter sur les performances de Jonathan: en 23 parties, le dominicain a frappé .478, 9 doubles (premier avec Ramiro La Roc.), 2 triples et 3 HR (premier avec Holland Sén.). Un « total bases » de 65 (second Andy Paz, 54) ! Un slugg de .722 pour .505 de pourcentage sur base. Sans compter ses 5 bases volées sur 5 tentatives. Côté défense, Jonathan catche et lance. En 43.2 manches de travail, un bilan de 1W-4L et 3.71 d’ERA… 41K-15BB…
Jonathan, conscient des difficultés que son équipe rencontre, entre autre un manque de profondeur dans le line-up, se projète dans l’avenir et confie:  » Je vois très bien mon évolution au sein du championnat avec les Cavigal. C’est une excellente équipe pleine de jeunes joueurs talentueux. J’essaie toujours de faire de mon mieux pour que le groupe continue de grandir. En entrant sur le terrain, je suis rempli d’émotions et je sens l’édrénaline m’envahir immédiatement. Je vis le championnat comme un défi ». _
Percutant et réaliste, même les blessures ne stoppent pas le frappeur de puissance. On se souvient de son slide au marbre au Boucan’s Field de La Rochelle face à Lakemeche. Doigt retourné, Urgences… Un choc pour Nice qui a vu son joueur le plus productif évacuer le terrain.
« Je me suis effectivement blessé, une petite blessure, mais Dieu merci j’ai récupéré rapidement et j’ai pu reprendre les matchs et ainsi finir toute ma saison. »

Positif dans l’âme, le « Slugger » niçois nous confie: « Nous avons fait une bonne saison en 2021, je fais confiance à mon équipe pour qu’en 2022 nous prenions « la Couronne » si Dieu le permet. Chaque jour, j’essaie de faire de mon mieux pour que ma carrière soit longue et pleine de succès, mais mon avenir dans le baseball est décidé par Dieu ».

Montas incarne ces joueurs remplis tout entier par leur passions. Si un jour le coeur vous en dit, passez voir les Cavigals. Des « peloteros », « jusqu’au bout des ongles ». Que ce soit entre les bases, derrière le marbre ou sur la butte, Jonathan est certainement l’un des plus talentueux représentants du championnat « made in France ».

Crédit photo Glenn Gervot.

Vincent Picard.

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