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Temple de la Renommée.

Le Temple de la renommée du baseball « Baseball Hall of Fame » est un musée situé à Cooperstown dans l’État de New York. Il est consacré à la mémoire des plus grandes personnalités de l’histoire du baseball nord-américain. À ce titre, il sert de référence pour l’étude de l’histoire du sport. Sa devise est Préserver l’histoire, Honorer l’excellence, Réunir les générations.
C’est là que se trouve le palmarès des joueurs qui représentent les liens entre « les Dieux » et ce sport, là où sont immortalisés ceux qui ont gravi l’Olympe.
En 1936, on inscrit cinq joueurs sur la liste : Ty Cobb, Walter Johnson, Christy Mathewson, Babe Ruth et Honus Wagner. C’est Cobb qui recueille le plus grand nombre de voix, avec 98,23 % des votes. Depuis lors, 294 personnalités ont été inscrites au palmarès, parmi lesquelles 241 joueurs (dont 35 des Negro Leagues), 18 entraîneurs, 9 arbitres et 26 pionniers et dirigeants.image
Ci dessus le Temple de la Renommée.

Etre élu signifie qu’on a passé une série de tests d’éligibilité à l’américaine, citoyen exemplaire, joueur exemplaire. Et qu’on a bien évidemment un bagage de statistiques « extra-ordinaire ». A noter qu’un joueur admis dans le ballot de la BBWAA (là où se joue les votes) sera éligible au Hall of Fame pour une durée maximale de 10 ans.

Voici l’histoire du joueur élu pour la « classe 2022 ».

26 janvier 2022. Ortiz a eu 77,9% des bulletins de vote, franchissant le seuil de 75% requis pour l’entrée. Il avait besoin de 296 voix et en a reçu 307. Les candidats controversés Barry Bonds (66,0 %), Roger Clemens (65,2 %), Curt Schilling (58,6 %) et Sammy Sosa (18,5 %) ont tous été hors jeu lors de leur dernière année d’éligibilité, tandis que Scott Rolen (63,2%) a continué à faire des gains importants, alors que Todd Helton (52,0%) ainsi que Billy Wagner (51,0%) ont tous deux franchi la barre des 50% pour la première fois.

David Américo Ortiz Arias (né le 18 novembre 1975 à Santo Domingo, République dominicaine), plus connu sous le nom de David Ortiz ( je ne sais pas si ce nom vous dit quelque chose) est un joueur de baseball ayant évolué la plus grande partie de sa carrière avec les Red Sox de Boston. Originellement joueur de premier but, il évolua presque exclusivement comme « frappeur désigné » ou « DH » depuis la saison 2001.
C’est en 1992, Qu’il arrive aux États-Unis sous le nom de David Arias et signe avec les Mariners de Seattle. Échangé aux Twins du Minnesota en 1996, la franchise lui demande de se présenter avec le nom de son père, Ortiz, et il devient David Ortiz. Après quelques saisons honorables avec les Twins, il est libéré de son contrat et recruté par les Red Sox de Boston à partir de 2003. A partir de là, il va être l’un des talentueux représentants du baseball du Massachusetts.
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À Boston, la carrière de celui qui est surnommé « Big Papi » prend son envol. Nommé MVP de la célèbre série de championnat 2004 entre Boston et les Yankees de New York, Ortiz met fin à la disette de 86 ans des Red Sox en remportant les Séries mondiales de 2004 dans la foulée. Il ajoute ensuite deux autres titres en 2007 et 2013 à son palmarès, et est de nouveau MVP de la Série mondiale en 2013.
Joueur étoile à dix reprises, Ortiz a remporté cinq Bâtons d’argent et six prix Edgar Martínez (prix décerné par la Ligue au meilleur frappeur désigné de la saison). Il est dans l’histoire du baseball majeur le frappeur désigné comptant le plus de coups sûrs. Il a mené le baseball majeur avec 148 points produits ( RBI) en 2005. En 2006, il a dominé la Ligue américaine pour les circuits (54) et les points produits (137). Ces 54 coups de circuit (HR) sont le record de la franchise des Red Sox sur une saison.
En 2015, il devient le 27e joueur de l’histoire à atteindre les 500 circuits en carrière. Il prend sa retraite après la saison 2016.

A quand un « frenchy » au Hall of Fame ?

Vincent Picard

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