Quel club, voila plus de quinze ans que ce club domine dans le monde du Baseball français. Hier, l’équipe 18 U remporte l’Open de France et l’équipe D1 remporte le championnat de France de Division 1.
Ce n’était pourtant pas gagné pour les winners de Normandie. Ils ont commencé l’année par des défaites, ils ont pris une sévère sanction sur le championnat d’Europe. Bien sur, la crise sanitaire était à l’origine de ces désorganisations de venue de joueurs. Puis tout au long du championnat dans leur poule, ils ont su regagner du terrain pour finir premier de leur poule.
L’étape du Challenge de France, fait mal aussi. Comme une prémonition les huskies arrivent à battre Sénart mais prennent une sévère déculotté en finale contre Montpellier. Les plays off, vont leur permettre de prendre leur revanche sur Montpellier. Les cinq derniers matchs de la finale montrent plusieurs données importantes : on ne gagne que si on a au moins trois très bons lanceurs et Rouen se paye le luxe d’avoir un étranger (Camacho) et deux français (Prioul et Moulin). Arrive l’étape de l’Equipe de France ou le coach de Rouen (qui fait sa dernière saison au Club de Rouen) se retrouve pris dans une déferlante tempête de défaite. On aurait pu penser que Keino Perez soit affecté par tous ses difficultés. Il a su sauver la saison en remportant ce titre de champion de France. Dans l’adversité de cette règle française de la double visite interprétée à la lettre, il prend le monticule pour montrer la voie à ses troupes. Il quitte son club pour être salarié de la FFBS à Toulouse. Saluons ici son parcours dans le club de Rouen et tout ce qu’il aura apporté aux nombreuses victoires de son club.
Cette finale en cinq matchs aura donné tout à voir du Baseball Français. Des étrangers lanceurs ultra dominant qui épuisent les frappeurs français notamment. Des règlements stricts et puissamment appliqué par les officiels qui imposent le respect et le besoin d’être très au courant pour les coaches et les joueurs de toutes les règles. Des moments de perte de contrôle pour les joueurs face à la difficulté des temps longs et à la fatigue accumulée, mais des leçons de contrôle des coachs et des officiels qui ont su maintenir le sport au milieu de la rencontre. Clairement, à ce jeu, du collectif et d’esprit d’équipe, Rouen a montrer sa résilience et sa formidable croyance en ses chances.
Une phrase sur les Templiers de Sénart qui après une saison éclatante s’écroule sur le Challenge de France et la finale du championnat de France. Une année de domination mais pas de gagne. Il leur appartient d’en tirer les leçons. Peut être avoir trop compté sur la domination de leur lanceurs étrangers. Sam Beslile est un extra terrestre au vu de sa journée de finale ou il lance près de 15 manches… Et puis, peu être du coté du mental du collectif qui exige plus de profondeur dans les relations humaines devant l’adversité ou les opportunités…
En conclusion, Rouen, toujours Rouen mais le départ du club du Coach emblématique après 15 titres de Champion de France, la puissance des autres clubs (Montpellier et Sénart) font dire que 2022 sera surement une année du changement. Mais… rien n’est écrit en sport.