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Europe CUP 2022

La Confederation Cup 2022 va être juste énorme, voici pourquoi

Le baseball français ne sera pas représenté lorsque la crème de la crème des clubs de baseball européens se réunira en juin à Bonn, en Allemagne, pour la prochaine Champions Cup, le plus grand tournoi de baseball inter-ligue du continent. Et c’est parce que lors de l’événement de l’année dernière, l’entrée française, les Huskies de Rouen, a terminé bon dernier.

C’est la mauvaise nouvelle.

Mais la relégation de la soi-disant « A Cup » a aussi un silver lining, comme on dit en anglais. Le côté positif est que la Confederation Cup de cette année (la « B Cup », comme on l’appelle de manière informelle) n’aura pas une mais DEUX équipes françaises présentes : les Huskies, vainqueurs des six derniers titres en championnat de France D1 ; mais aussi les Barracudas de Montpellier, qui ont remporté le tournoi Challenge de France l’an dernier.

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Cela signifie DEUX fois plus de plaisir, DEUX fois plus de drame et d’intrigue, et DEUX fois plus de chances que l’une des deux équipes de D1 remporte l’événement !

Oui, osons rêver.

Non seulement cela, mais l’événement, anciennement la CEB Cup, se déroulera en France, avec Rouen et Montigny-le-Bretonneaux (domicile des Cougars) en tant qu’hôtes. Ce que tout cela signifie, c’est que s’il y a bien un moment pour s’enthousiasmer pour la Confederation Cup, c’est bien celui-là !

Voici donc quelques informations clés sur le tournoi :

Quand ?

Si tout se passe comme prévu, le tournoi commencera le 8 juin, un mercredi, et se terminera le dimanche 12 juin.

Où ?

Comme mentionné précédemment, les jeux auront lieu dans la ville normande de Rouen et à Montigny-le-Bretonneaux, au sud-ouest de Paris.

Qui joue qui ?

La WBSC a justement répondu à cette question dans un article publié la semaine dernière, notant, entre autres, que les équipes de Rouen et de Montpellier seront dans des poules séparées.

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Les Huskies seront dans le groupe A, qui comprend également Minsk, du Bélarus; les Metrostars de Vienne, Autriche ; et les Hoboken Pioneers, de l’autre côté de la frontière belge.

Rejoindre les Barracudas dans le groupe B sont les Tenerife Marlins Puerto Cruz, des îles Canaries (Espagne); les Therwil Flyers, de Suisse; et le club croate Olimpija Karlovac.

Parmi ceux-ci, seuls deux – Minsk et les Therwil Flyers – ont participé à la CEB Cup de l’an dernier, organisée par les Sénart Templiers et ne réunissant que six équipes. Minsk a terminé quatrième de l’épreuve. Les Flyers sans victoire sont arrivés bons derniers.

Sénart a terminé deuxième, bien qu’il n’ait perdu qu’un seul match et battu le vainqueur du tournoi, Draci Brno, une équipe tchèque, lors de la dernière journée. Les deux équipes avaient des fiches identiques de 4-1, mais Brno, grâce à un avantage différentiel, a fini champion.

Et qu’est-ce qui se passerait si… ?

Comme la Coupe de l’an dernier ne comportait que six équipes, il n’y a pas eu de demi-finale ni de finale. En d’autres termes, toute la compétition s’est déroulée sous forme de tournoi round robin.

L’événement 2022 sera différent à cet égard, étant donné qu’il mettra en vedette huit équipes réparties en deux poules. Vraisemblablement, après une première phase de tournoi à la ronde, les deux meilleures équipes de chaque groupe passeront en demi-finale.

Cela soulève alors la possibilité que Rouen et Montpellier se rencontrent soit en demi-finale, soit en match de championnat, et… ooh la la, à quel point cela serait-il intéressant ?

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Les Pioneers de Hoboken seront présents (Crédit: Hoboken Pioneers)

Rappelons que les Barracudas se sont qualifiés pour la Confederation Cup en remportant le tournoi Challenge de France l’an dernier. Et ils l’ont fait de façon emphatique contre nul autre que… les Huskies ! Montpellier a gagné le match 15-1.

Un mois plus tard, pourtant, Rouen a eu le dernier mot en battant Montpellier (trois matchs à un) en demi-finale de D1. Les Huskies ont ensuite battu Sénart en finale de la ligue, bien qu’à peine, dépassant les Templiers en 10e manche du cinquième et dernier match de la série.

C’est clair qu’on prend un peu d’avance sur nous, mais une finale France contre France – entre deux équipes qui ont beaucoup à prouver l’une contre l’autre – n’est pas hors du champ des possibles. Et si cela se produit, attendez-vous à de sérieux feux d’artifice.

Benjamin Witte (Texte et photos)

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