Ils partirent à huit et finir a deux. Et comme chaque année, l’un des deux est Rouen. Et cette année, ce sera Montigny en outsider.
On s’interrogeait sur leur début. Les huskies sont fébriles et notamment contre Sénart. On aurait pensé contre Montpellier, que la tache eut été plus difficile. Le line up s’était affuté en phase de poule notamment contre La Rochelle. Le grand slam est l’apanage du frappeur de puissance. Chez les rouennais, depuis quelques temps ce rôle est dévolu à Bastien Dagneau. Dès le début du match, le grand frappeur quatre décoche le homerun à quatre points. Montpellier prend un coup sur la tête en suivant. Le jeune Ben couvreur, aussi prometteur soit il a aussi accuse le coup. En suivant, Rouen déroule gagne facilement son accès en finale grâce à une sixième manche a 7 points. Avec treize hits contre quatre, Rouen est de retour en finale…
Quant à la seconde demi-finale, elle ne se déroule pas de la même manière que la première. Suspens, pendant les sept premières manches, les deux équipes Sénart et Montigny se suivent et marquent point par point. Montigny arrive en septième à égaliser à quatre point chacun. Du coté de Sénart, les lanceurs changent et changent encore alors que du coté de Montigny, un homme providentiel en la personne de Robinson Maestre accumule les pitchs et sort son bras bionique. En extra inning, Montigny prend l’avantage de deux points, les cougars la jouent intelligente et construisent les avancées sur base. Une erreur de lancer de la troisième base et on passe à 3 points d’écart. Mathéo Launay est remplacé par le japonais de Sénart Takahashi. Fagnonni percute un triple et fait en RBI rentrer un huitième point. Sénart contre Mastre qui dépasse les 150 lancers s’incline sur le score final de 8 à 5. La belle affaire pour Montigny qui décroche la finale avec une fatigue émotionnelle forte qui fera que Rouen sera en finale surement plus frais. Mais sur un match, tout peut se passer. A 14h ce jour finale entre deux équipes qui se connaissent bien.